Bibliothèque Malgache

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La Bibliothèque malgache a fait peau neuve.
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Ici s'installent des collections diverses, à Madagascar et au-delà des rivages.
Les titres de la nouvelle Bibliothèque malgache numérique sont disponibles en différents formats dans les librairies.
C'est-à-dire qu'ils sont payants, mais à des prix très serrés.

 

 

 

Août 2015

 

Rimbaud

Grande itinérante, femme indépendante, Ida Pfeiffer est une

pionnière du récit de voyage. Cette Autrichienne, née à

Vienne en 1797, a accompli deux fois le tour du monde et en

a fait la relation dans des livres à succès, traduits en plusieurs

langues.

Elle se met cependant en route tardivement. Avant de partir,

il a fallu se libérer d’un mariage qui ne lui convenait pas.

Quand elle dirige ses pas vers Constantinople et Jérusalem,

elle a presque quarante-cinq ans. Mais, dès lors, rien ne

l’arrêtera plus. Il lui reste une quinzaine d’années, et le monde

est vaste.

Courant du nord au sud et d’est en ouest, elle a cependant

manqué Madagascar. Elle embarque donc de nouveau en

mai 1856. Au passage à Paris, les membres de la Société

de Géographie tentent de la décourager. Madagascar ?

Les circonstances ne s’y prêtent pas, la guerre s’annonce car

la France se prépare, déjà, à la conquête de l’île.

Rien n’y fait. Il y aura bien quelques détours mais, dans les

derniers jours d’avril ou au début de mai 1857, près d’un an après le début de son voyage,

elle est à Tamatave. Puis à Tananarive, où elle fréquente Messieurs Lambert, grâce à qui elle

a pu atteindre son but, et Laborde. Ce qui se fait de mieux, à proximité du pouvoir, en matière

d’Européens.

Mais, en raison précisément de cette proximité du pouvoir, les intrigues deviennent complots.

Ida Pfeiffer se trouve bien malgré elle entraînée dans une page agitée de Madagascar, sur

laquelle elle offre un témoignage de première main.

Elle paiera ce voyage, son dernier, de sa vie. Il est probable en effet qu’elle a contracté, lors du

trajet entre Tananarive et Tamatave effectué dans des conditions difficiles après avoir été

expulsée en même temps que d’autres Européens, la maladie dont elle mourra après son

retour à Vienne, en octobre 1858.

Son fils Oscar publiera donc l’ultime récit de voyage écrit par Ida Pfeiffer en forme d’hommage

posthume à une audacieuse aventurière.

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Madagascar "l'île rouge"
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Ry tanindrazanay malala ô!
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